Bientôt un an mon frère, un an,
C’est si long et un souffle d’instant,
Et souffrir tant et tant,
Cela des mois durant …
Et un fils qui s’en va,
Un amour qui fait mal,
La maladie s’emballe,
Tenter de faire un pas.
Entamer un sevrage,
Le corps tout en rage,
Et souffrir tant et tant,
Cela des mois durant …
Ce soir, à l’ombre de la lune, c’est une telle évidence,
J’ai laissé la porte ouverte à la désespérance,
J’ai fui les chants, les rires,
Je refusai … de juste vivre.
Mes yeux se mouillent encore souvent,
Je sais que tu es là, oui, je t’entends,
Ouvrir mon cœur en grand,
Ici et maintenant !
Y croire encore,
Se relever encore,
Lâcher cette souffrance,
Et croire en l’espérance.
Bientôt un an mon frère, un an,
C’est si long et un souffle d’instant !
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