Les cassures.

Les cassures.

Nous avons tous des blessures, des cassures,
Et nous enfilons bottes, casques et armures,
Pour résister à l’effondrement, à la fissure,
Surtout ne pas montrer le gouffre, la fêlure.

Et nous calfeutrons bien tout autour,
Dans un coffre secret fermé à double tour,
Mais c’est trop lourd, le coffre implose,
Et l’on se retrouve à terre, pauvre chose.

Rentre en toi, dis-moi ce qui te fais si mal,
Plonge dans tes profondeurs abyssales,
Je sais, tu as peur, une terreur, ça fait si mal,
Ressens en ton ventre cette douleur anormale.

Et quand tu auras vécu cela, tu pourras remonter,
Vers la joie, la lumière, tu en seras transportée,
Ce chemin sanglant de pierres, tu auras traversé,
Pour trouver en toi la paix, la joie, enfin t’aimer.

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Mots perdus.

Mots perdus.

Les mots se perdent, s’emmêlent, se tordent et dissonent.
Il sont froids de ces nuits sans lune et s’enrhument.
Plus de fils pour les maintenir en équilibre, il sont arides,
C’est le vide d’après le temps des pensées acides.

Alors vite, passe à autre chose !
Crie ta douleur, au vent, aux arbres, à la mer, à la terre,
Peut importe, qu’on en finisse, avec le tumulte douloureux,
De la vie qui t’a menti, trahi, jamais oubliée, abandonnée.

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Passez à autre chose, c’est d’abord reprendre la peinture.
Voici la dernière, réalisée pour un cabinet de massage et de bien être.

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