Paix intérieure.

Paix intérieure.

Je me suis posée, aujourd’hui,
Dans mon jardin, mon coin de paradis,
Là où je suis tranquille et en sérénité,
La paix s’est installée dans la lumière dorée.

Je me disais, je me dis souvent, je devrais bouger,
Rencontrer, parler, donner, aimer,
Mais cet instant de paix est mon cadeau,
Après ces nuits de lutte contre mon corps sans repos.

Et j’oublie la fatigue, les maux,
Je me délecte de ces moments juste beaux,
Quand la paix m’amène sur ces rivages,
Ou je ne suis plus ce corps en rage.

Je ne m’oblige à rien, juste être dans le présent,
Enfin je respire, enfin je profite juste là, dans l’instant,
C’est un acte d’amour, une douceur que l’on s’accorde à soi,
Et dans ces moments de présence infinie à moi,
Ma conscience s’ouvre au Divin, à l’autre, à toi …

Ne pas juger, à peine penser,
Juste écouter cette petite voix,
Qui sait ce qui est bon pour moi et toi,
Juste profiter de l’amour déposé.

L’air se mouille de la prochaine pluie,
Le chat se déplace gracile et sans bruit,
Et le ciel métallique s’obscurcit,
Merci, je suis encore en Vie !
****
Kathy B.
DSC_0007-2_1-1

Double vie.

Double vie.

« La maladie chronique est l’expérience même de la contradiction, l’expérience du conflit entre une tendance au chaos et à l’usure, et la résistance, l’inventivité d’un malade qui cherche à y nicher une vie supportable et à y insuffler espoir et liberté. C’est l’épreuve d’une double vie imposée »
Céline Lefèvre – le Monde 19.08.18

C’est exactement cela !

Les jours où les maux sont comme dilués,
L’espoir renaît, comme un souffle de printemps,
C’est une lumière qui s’allume,
Une renaissance de l’âme qui exulte.

Les jours où le corps est en vrac,
C’est une nouvelle chute, tout se détraque,
L’espoir s’en va en courant,
Le ciel s’assombrit en un instant.

Il faut apprendre à lâcher prise et ne rien lâcher.
Il faut apprendre à se battre et déposer les armes.

C’est si difficile et je l’avoue,
Je suis parfois terrassée, à bout.
Et là, je voudrais juste des bras aimants,
Juste des bras bienveillants,
Qui me dirait, repose-toi,
Respire, je suis là,
Sans discours, sans jugement,
Juste dans l’amour de l’instant.

Kathy B.

Aimer et s’aimer.

Aimer et s’aimer.

Je suis une femme qui aime le cœur en grand,
Je me jette en amour comme dans l’océan,
Chaque fois, c’est un torrent effervescent, un volcan,
Qui dévale en mon cœur, en mon ventre, infiniment.

Je ne connais pas la demi-mesure,
Je ne sais pas le raisonnable, le sûr,
J’ai besoin d’être éblouie à chaque fois,
Que chaque jour soit un miracle et un acte de foi.

A chaque homme qui a croisé ma route,
Je veux dire je t’aime, n’ai aucun doute,
Je t’ai aimé, je t’aime encore, tout en douceur,
Pour ce que tu m’as offert et qui brille encore en mon cœur.

Parfois je suis partie en courant,
Je n’ai pas su dire calmement,
La magie, la folie, l’étonnement,
La part de sacré qu’il me manquait en ces instants …

Aujourd’hui, je n’attends pas un nouvel amant,
Je le croiserai ou pas, ce n’est pas important,
J’apprends à m’aimer en douceur, tendrement,
Et l’espace en mon cœur grandit encore, inexorablement.
****

L’enfant.

L’enfant.

Je voudrais prendre un enfant dans mes bras.
Cet enfant c’est toi, moi …
Cet enfant que l’on ne voit pas,
Cet enfant malade dont l’avis ne compte pas,
Cet enfant blessé,
Cet enfant humilié,
Cet enfant abusé,
Cet enfant que l’on n’a pas écouté,
Cet enfant, au milieu de frères et de sœurs, isolé,
Cet enfant déposé trop vite en ce matin givré …

Je voudrais prendre un enfant dans mes bras,
Cet enfant c’est toi, moi,
L’entourer de douceur, de soie,
Lui picorer le ventre de baisers plein d’émoi,
L’envelopper avec les larmes de l’amour,
Lui caresser les cheveux jusqu’à la fin du jour.
Et là, posé sur mon sein,
S’allumerait un sourire serein,
S’envoleraient une à une ses peurs,
Dans ses yeux brillerait une nouvelle lueur …

Cet enfant c’est toi, moi,
Accordons nous enfin la douceur, la soie,
Accordons nous l’amour de nous en ce matin,
Pour du meilleur et de beaux lendemains.

Prenez soin de vous ❤️ Kathy B.