Tu es importante.

Tu es importante.

Je suis de celles qui racontent,
Des histoires tristes, gaies, des contes,
Qui parlent d’amour, d’amour de soi,
C’est important l’amour, l’amour de toi !

Aujourd’hui je conte ton histoire, entends cela,
Tu es importante, crois-en toi, n’oublie jamais ça,
Et prends conscience de ta valeur, de ton unicité,
C’est ta part, qui parfois sommeille, de Divin, de sacré.

Je vois des sourcils se dresser, je n’ai rien de sacré,
Mais n’as-tu jamais ressenti ces jours particuliers,
Où tout est fluide, évident, c’est la vie qui te porte,
Tu te sens si bien, tu es fière de toi et plus forte …

Cette étincelle de divin est notre humanité,
Pour la sentir, il faut être soi, en authenticité,
Dans un simple battement de cœur inspire,
Entends ce qui se passe en toi, respire !

Alors écoute, écoute en toi cette toute petite voix,
Et tu toucheras à l’essentiel du sacré, juste en toi,
Ressens ton cœur battre, se gonfler, palpiter,
Laisse le prendre toute la place et te contaminer.

Et là, tu vas commencer enfin à t’aimer toi,
Sans orgueil, c’est comme une caresse de soie,
Parce que tu le mérites, chacun mérite cela,
Tu es importante, crois-en toi, n’oublie jamais ça.
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Les murs.

Les murs.

Nous portons tous des carcans, des armures,
Pour nous protéger de nos profondes blessures,
Nous avons construit de si hauts murs,
Pour ne pas voir la fêlure, la cassure …

Comment détruire les murs de nos prisons,
Murs érigés avec nos peines d’abandon,
Nos peurs de rejet, toutes nos peurs d’enfant,
Murs renforcés par l’éducation, les parents.

Pourtant ces parents, ils ont fait de leur mieux,
Mais ils nous ont transmis leurs peurs par les yeux,
Il faut un jour briser cette lignée, avoir conscience,
Des pierres amassées qui ne sont pas notre réelle essence.

C’est ainsi, il faut sentir en soi les blessures,
Pour démonter et casser nos vieux murs,
Et laisser tomber les carcans, les armures,
Rejoindre, toucher, l’origine de la fêlure.

Alors, ouvre ton esprit, ouvre grand ton cœur,
Et vois en tes entrailles, là où vivent les peurs,
Laisse-toi traverser par elles, revis-les, ressent-les,
Lâche tout, laisse enfin le volcan s’embraser …

Tu vas pleurer sans doute, n’aie pas peur, ça va aller,
Lâche tout, et enfin tu peux inspirer, expirer,
Parce que tout se calme, en toi grandit l’Amour,
Sens-le dedans, dehors et sur le pourtour !

Et une grande paix en toi va s’installer,
La conscience même en est libérée,
Et ce chemin difficile que tu as emprunté,
T’ouvrira les portes de ton âme, de la félicité.
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