Je suis comme vous, une étrangère,
Un minuscule grain de poussière,
Perdue dans ce monde qui se perd,
Si petite dans la mouvance de cette terre.
Non, non, je ne comprends pas,
Pourquoi tant de misère ici-bas,
Pourquoi ce goût amer, noir, de charbon,
Qui envahit ma bouche, mon nez, mon front ?
Est-ce si difficile de dire merci,
Et de sourire, s’éveiller à la vie ?
Regardez tous ces gens bien vivants,
Regardez dans les yeux … en aimant !
Je suis Tite, toute petite, petite fée,
Alors ouvrez vos cœurs, pleurez, riez,
Laissez le regard d’un rien s’émerveiller,
Osez, osez tout, être fou, être vous, éveillé,
Et là, magie, va s’inviter tant de douceur,
Et là, le cœur léger, s’invite le bonheur !
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