Absence.

Absence.

Pardon pour cette absence si longue,
J’ai cru que la vie était un mensonge,
Et je cherche encore, encore cette lueur,
Qui permettra de déposer ce corps de douleur.
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La douleur rugit dans chaque muscle,
La fatigue enfle et siège dans sa nuque,
Et les nausées qui fracassent,
Et le mental qui terrasse …

Dans le dédale douloureux de ses nuits,
Où tout s’effondre, où rien ne luit,
Elle se perd, en oublie l’appétit,
Ne sait plus comment on est en vie.

C’est un difficile, un si rude combat,
Elle ne sait pas contre quoi elle se bat,
Son corps lui crie « attention danger »,
Est-ce un cri des fantômes du passé ?

Il faudrait … lâcher prise … il faudrait …
Avoir confiance en la vie et ses bienfaits,
Mais la souffrance l’emporte … il faudrait !
Et elle roule fragile écume dans les galets.

La tristesse fait son lit souvent, trop souvent,
Elle essaie de l’accueillir mais elle lui ment,
Tout est là, au fond d’elle, elle le pressent,
Saura-t’elle écouter son cœur absent ?

Un jour, elle le sait, tout se révèlera,
Elle comprendra, sentira, entendra,
Et enfin son corps de souffrance s’apaisera,
Et la vie à nouveau, à nouveau, chantera.