Je suis Tite, toute petite, petite fée,
Mais pourquoi as-tu si peur d’aimer?
A cause d’une ancienne et douloureuse rupture,
A cause de cette fêlure, cette blessure, cette cassure?
Tu en veux toujours plus dans ce voyage avec l’aimé,
Qu’il accepte tout, dans un nuage de baisers,
Qu’il donne tout, dans un mirage de tendresse,
Surtout, ne jamais le lâcher de peur qu’il ne te laisse !
Mais ça ne marche pas comme ça et l’amour se fatigue,
De trop de « je veux » cimentés, tels des murs de briques,
Et tu te retrouves en pleurs, pourquoi je ne comprends pas,
Moi je n’aimais que toi, pourquoi, pourquoi me fais-tu ça ?
Alors tu te replies, on ne m’y prendra plus,
L’amour ça fait trop mal, et moi je suis perdue,
Mais un autre viendra qui ne verra que toi,
Il faut juste t’aimer toi, et rayonner de joie.
Je suis juste Tite, toute petite, petite fée,
Moi je vous dis aimez, encore, à la folie, aimez,
En donnant, surtout sans mendier, et puis,
Aimez comme un inspir profond et ébloui,
Laissez-lui de l’espace, être libre, cet aimé,
Aimer, quoi de plus beau en vérité !
Et tu lui donneras tant de toi, d’amour, de grâce,
Que tout seul il s’installera, prendra toute la place,
De deux êtres libres, vous pourrez ne faire qu’un,
Et vivre cet amour si fort et pur que mérite chacun.
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