S’ouvrir.

S’ouvrir.

Tant de nuits de chaos,
De ce corps sans repos,
Tant de douleurs traversées,
Et de fatigue accumulée…

Elle s’est longtemps posée, a médité,
Pour nettoyer les mémoires oubliées,
Et effacer les silences, les peurs dépassées,
La rage en son corps s’est posée puis relevée.

Elle s’est battue jusqu’à l’oubli,
Voulait changer le cours de sa vie,
Et enfin elle a perçu, compris,
Qu’il faut laisser faire … la Vie !

Elle a alors lâché prise pour de bon,
S’est laissé porter, comme toute en abandon,
Elle a rouvert la porte de son cœur,
Pour envelopper son corps de douceur.

Et cet amour puissant qu’elle distille en ses veines,
Est comme un baume qui apaise ses peines,
Elle décide d’accepter son destin, tout est parfait,
Demain sera meilleur, en son âme elle le sait !

En elle se calme la tempête des pensées,
Elle s’ouvre comme une fleur au Divin, au Sacré,
Cet Alien de douleurs tombera un jour à genoux,
Par l’Amour Universel qui peut tout, guérit tout.
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Trouver …

Trouver …

Je suis exténuée,
Tellement fatiguée,
Juste ne plus penser,
Souffler et respirer,
Méditer,
Et trouver …
Comment expulser le monstre infernal,
Qui chaque nuit me prends en tenailles.

Ne pas avoir peur,
De cette douleur,
Se laisser traverser,
Sans la laisser gagner,
Et trouver …
Dans mon ventre, mes nerfs, mes os,
Trouver l’origine de ce chaos …

Parfois je courbe un peu le dos,
Je voudrais juste changer de peau,
Être une autre, une femme sans histoire,
Mais non, ceci est issu de mes mémoires !

Pourtant il y a la vie,
C’est beau la vie !
Danser et dans les flaques sauter,
Chanter, même faux, s’émerveiller,
Ne pas être raisonnable,
Mais toujours être affable,
Et puis infiniment aimer,
Quoi de plus beau en vérité ?

Il me semble apercevoir une petite lueur,
Qui me dit, laisse tomber ton cortège de douleurs,
Ouvre à nouveau en grand ton cœur …
Et en toi, à nouveau la lumière va briller,
La paix et la sérénité vont l’accompagner.
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Ph 34_tristesse