La nuit noire de l’âme.
Mais cette plongée dans l’obscur, dans les tréfonds,
A eu des conséquences, j’en suis parcourue de frissons,
Septembre est arrivé, j’en avais perdu tout repère,
La nuit noire de l’âme m’a surprise, m’a mise à terre.
Je me suis retrouvée dévastée, en proie à tous les doutes,
Ne suis-je pas orgueilleuse d’avoir emprunté cette route,
Comment pouvais-je penser, croire un instant guérir seule,
La douleur de l’esprit m’a ensevelie, enveloppée de son linceul.
Et ne plus croire en rien,
Ne plus savoir ce qui est bien,
Se laisser cueillir par le désespoir,
Et plonger, plus encore, dans le noir.
La tristesse a été ma plus fidèle compagne,
Sournoise, elle avait gravé ma pierre tombale,
Ne plus sentir en moi cette lumière de l’âme,
Et croire avoir perdu, pour toujours cette flamme.
Mais je n’étais pas seule, des mains se sont tendues,
Jour après jour, des cordes d’amitié m’ont retenue,
Grâce à vos paroles, vos pensées bienveillantes,
Oui, grâce à vous mes amis, je suis encore vivante!
****