Amour perdu.

Amour perdu.

C’est une femme avec le cœur en bandoulière,
Elle a voulu aider, aimer cet homme un peu amer,
Il porte une indicible rage qui le tient en tenailles,
Qui lui grignote peu à peu les entrailles.

Elle a croisé tant de gens, avec tant de colère,
Meurtris en leurs cœurs et leurs chairs,
Abîmés par une mère forgée dans le métal, impitoyable,
De ces hommes qui ne voient en l’autre que l’irréparable.

Dans son ventre de femme, elle a compris,
Oui, elle a compris ce que l’homme a subi,
Qu’en ce jour il n’avait pas d’autre choix,
Que de lui faire porter à elle sa croix.

Mais quand on ne veut pas faire ce chemin,
De comprendre, d’entendre d’où l’on vient,
On reproduit inlassablement, par tous les temps,
La douleur devient rancoeur, haine au fil du temps.

Elle a décidé de se protéger, elle a repris son cœur,
Elle est partie loin de cet homme, de ces frayeurs,
Parce qu’il ne peut comprendre, elle doit le quitter,
Parce qu’il ne peut entendre, elle doit s’en aller.

Et en elle monte une sourde colère,
Comme une vague lourde et primaire,
Son cœur hurle en un cri silencieux,
Dieu, aide-là à retrouver les justes cieux.

Elle aurait aimé le sauver lui,
Elle aurait aimé être sauvée par lui,
Elle veut lui dire qu’en son cœur il sera toujours,
Qu’il sache combien était grand son amour.
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Tendresse nocturne.

Tendresse nocturne.

Dans la paix de cette belle nuit,
Je repense aux êtres aimés trop tôt partis …
Sans tristesse,
Avec juste infiniment de tendresse.

Quel pourrait être le message,
De mes belles âmes, depuis leur paradis ?

Elles diraient regardez, profitez …
De la caresse sensuelle du soleil qui réchauffe les cœurs brisés,
De la lune généreuse qui apaise les peurs ancrées, illumine les généreux,
De la terre amoureuse et aimante qui nourrit toutes les âmes assoiffées,
Du vent mutin qui bouscule, chasse les tristes idées et fait virevolter,
De la mer amoureuse qui guérit et répare les moindres plis et replis de nos corps fatigués …

Ces âmes diraient encore, regardez … Les enfants …
Et leurs beaux yeux mouillés de sincérité, leurs bouches sucrées avides de conte de fées, leurs bras potelés accrochés à nos coeurs et l’amour infini de leurs regards couleur bonheur …

Regardez encore les gens dans la rue, dans la vie …
Comme ce vieil homme qui parle de sa femme partie avant lui, sans essuyer la larme qui roule sur sa grosse joue,
Comme ces amoureux, seuls, hors du temps, de l’espace, ne connaissant de la vie en cet instant que le miracle fou, Comme cette femme qui promène son sourire et appelle autour d’elle la douceur et la lumière de l’être.
Alors regardez, profitez …
Soyez, vivez … en paix ❤️
Kathy B.

Dualité.

Dualité.

Nous sommes tous des êtres humains,
Hommes ou femmes, mais en chemin,
Tous nous aspirons à cette lumière de l’être,
Qui partout devrait briller sur cette terre.

Mais l’on pense que nous sommes Un,
Pourtant nous sommes duels, masculin et féminin.

Le masculin est cette part en nous,
Qui nous fait tenir debout,
Il est la force, le courage,
La raison, la droiture, la rage.
Vibrez, sentez quand vous l’appelez,
Votre corps va se redresser,
Dans vos épaules, votre dos, vos os, il est l’épée plantée.
Il est le feu qui forge la flamme,
Il est relié à l’esprit et à l’âme.

Le féminin est cette part en nous,
Qui nous permet de ployer, pas de rompre sous les coups,
Elle est la douceur, la beauté,
La sagesse ancestrale, la sensualité.
Dansez, sentez quand vous l’appelez,
Le serpent dans votre corps va se délier,
Dans vos ventres, vos bras, vos doigts, elle est un souffle d’été.
Elle est l’eau qui apaise et guérit,
Elle est reliée au corps et au cœur qui frémit.

Ces deux énergies sont en chacun de nous,
Elles sont ce qui compose en nous le Tout,
Dans la colère qui gronde s’exprime le masculin,
Dans la tristesse qui inonde s’enroule le féminin.

Si nous prenions conscience de cela ?
De ces deux forces, ce n’est pas un combat,
Si nous leur permettions toutes deux d’exister ?
Juste en équilibre pour notre bien et pour nous compléter.

Et si nous prenions conscience de cela,
Il y aurait plus de paix, de joie,
En chacun le corps et l’esprit reconciliés,
Ceci peut-il être un secret de notre humanité ?
Pour que nous soyons tous beaux, magnifiques, incarnés.
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Ph 26_l'amour