Chaleur torride et s’arrête le temps,
Rien ne bouge, tout se suspends,
Et la respiration ralentit en un souffle,
Une goutte de sueur s’écoule, lascive, et roule.
Se poser, s’allonger, ne pas bouger,
Même la tête en oublie de penser,
Comme je t’aime, écrasante chaleur,
Invitation à rêveries, douceur.
Et flâner juste là, sur les draps,
Viendras-tu me couvrir de tes bras ?
Juste un peu, juste pour la tendresse,
Dans la chaleur, envie d’une caresse.
Tout est si calme, chaud et bon et beau,
Cet instant a comme un parfum de gâteau,
Qui m’enveloppe, enfin le corps est sage,
Envie de faire un somme, au creux de cette page.
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