Il y eut le temps de l’innocence,
Des rires sucrés, des baisers plein de sens,
Trop vite l’on grandit, trop tôt s’invite la peur,
Tu frémis, petit à petit, tu oublies le bonheur.
Il y eut le temps de la désespérance,
Des yeux de brume salée, au goût rance,
Des couleurs sombres et lassées, abîmées,
Le temps du repli de l’âme, comme expulsée.
Il y eut le temps de la flamme vacillante,
Minuscule, enfouie au fond de cette déferlante,
Mais bien là, comme défiant l’ennemi tapi,
Bien décidée cette flamme à ramener la vie !
Alors il y eut le temps de l’espérance,
La petite flamme devenue flamboyante,
Te dis regarde, pour toi aussi il y a une chance,
Les couleurs sont soudain plus claires, charmantes.
Est venu le temps de la resplendissance,
Ta carapace s’est fissurée, tu es étincelante,
Le cœur a gagné, tes couleurs sont éblouissantes,
En toi sont revenues…
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Je trouve que je n’ai pas beaucoup progressé… suis toujours entre le temps de la flamme vacillante et celui de l’esperance !!
J’avance à petits pas ! Le tout étant de ne pas reculer 😉 merci à toi Kathy de nous reproposer ce poème qui résonne si fort en moi 🙏❤️
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Sais tu ma belle amie que rien n’est linéaire ? Je t’ai vu passer par différents stades mais comme moi, comme tout un chacun ! Et il y a eu des périodes où tu as été dans la désespérance … Comme tu le dis le tout est d’avancer, et tu avances, sois fière de toi et crois en toi ! 😉
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Ah ! La resplendissance ! Quelle belle idée, Catherine !
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Merci Aldor 😊
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