L’homme courbe le dos, désabusé,
Pourtant il est intelligent, vif, rusé,
Mais il ne comprends pas, lui, l’étranger,
On lui avait parlé d’un pays de Liberté !
Il a fuit son pays à vingt ans pour trop de religions,
Il pensait trouver ici et là un peu de compassion,
Depuis trente ans, ici, il est toujours l’étranger,
On lui avait parlé d’un pays de Fraternité !
Alors il n’a plus de racines, ni de là-bas, ni d’ici,
Il est mal, mal-aimé, il dit ce n’est pas un soucis,
L’hésitation de ses mots me dit tout son mal-être,
Il voudrait juste un peu être apprécié, aimé, être !
J’aimerai te prendre la main, bel étranger,
Et te dire doucement, ça y est, tu es arrivé,
Dans un port, une oasis emplie de clarté,
Où tu pourras t’enraciner, aimer et être aimé.
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Quel déchirement pour ces gens qui quittent leur terre natale en laissant tout ce qu’ils possédaient. Ils se retrouvent exilés, souvent rejetés, mal aimés !
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Quitter sa terre natale est deja un déchirement mais ne pas se sentir les bienvenus sur sa Terre d’asile doit être difficile et douloureux à vivre
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Pour avoir connu un homme comme celui que je décris, oui c’est un déchirement, comme une promesse non tenue … En 1940 ce sont les français qui fuyaient sur les routes, hélas on ne retient pas les leçons de l’histoire !
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Communion de ♥ à ♥
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Oui Ma ! Quand les cœurs s’unissent cela ne peut qu’être bon ❤
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