Chaleur torride et s’arrête le temps,
Rien ne bouge, tout se suspends,
Et la respiration ralentit en un souffle,
Une goutte de sueur s’écoule, lascive, et roule.
Se poser, s’allonger, ne pas bouger,
Même la tête en oublie de penser,
Comme je t’aime, écrasante chaleur,
Invitation à rêveries, douceur.
Et flâner juste là, sur les draps,
Viendras-tu me couvrir de tes bras ?
Juste un peu, juste pour la tendresse,
Dans la chaleur, envie d’une caresse.
Tout est si calme, chaud et bon et beau,
Cet instant a comme un parfum de gâteau,
Qui m’enveloppe, enfin le corps est sage,
Envie de faire un somme, au creux de cette page.
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Qu’il est doux de ne rien faire sous cette chaleur accablante ! Le corps se met au ralenti, chacun cherche l’ombre et un peu de fraîcheur pour supporter au mieux cette torride torpeur. Je pense à tous ceux qui vivent en ville, enfermés dans leur tour au milieu du béton et j’apprécie alors la maison qui m’abrite et ce jardin cocon ou je me réfugie à l’ombre des grands arbres, ifs et tilleuls centenaires, fiers, majestueux, gardiens des lieux depuis des temps immémoriaux.
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En effet toi comme moi avons beaucoup de chance de vivre dans des régions et des lieux si accueillants et propices à la flânerie …
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