Q

As-tu déjà connu des moments noirs, des moments couleur de désespoir ? Les jours gris ressemblent au gris des jours, le quotidien te semble absurde et lourd, tu en viens à te demander :

« Qui suis-je ? »

Le propre de l’Homme est ce besoin de mettre du sens dans sa vie. Et puis un incident, un presque rien, et s’échappe le sens, le sens de toute chose, le sens de Soi.

Et le mental s’emballe, les questions fusent et sans t’en rendre compte, tu te retrouves pris au piège comme une mouche dans un bocal. Plus tu t’agites, plus tu te cognes, plus tu te cognes, plus tu as mal, ronde infernale !

« Qui suis-je ? »

Plus j’essayais de répondre à cette question, plus je me cognais et plus j’avais mal, le saboteur là-haut ne me laissait pas de repos. J’ai alors inversé la question :

« Qui ne suis-je pas ? »

Je ne suis pas un travail, je ne suis pas une maladie, je ne suis pas une case dans laquelle il faut rentrer vaille que vaille ! Alors, … « Qui suis-je ? »

« Je suis un cœur qui bât … »

Et ces quelques mots, c’était bien moi, je retrouvais le sens …
Ce cœur qui bât me dit que ce n’est pas fini, que je suis en vie.
Ce cœur qui bât me dit que je peux aimer encore, toujours, qu’y a t’il de plus juste que cela ?
Je décide de mettre une intention d’amour dans chaque geste de ma vie, dans la douche qui me lave, me purifie aussi, dans le repas qui apaise mon estomac, dans chacun de mes pas.

Et la petite mouche dans son bocal s’est posée parce qu’elle a vu le ciel, le soleil et le vent, le bocal a volé en éclats. Elle a vu que cela était beau et bon.

Et quand on voit le beau, le bon avec le cœur,
La paix est à portée de bonheur !

18 réflexions sur “La mouche dans son bocal.

  1. Je viens de partager sur ma page :-). Je ne peux rien ajouter à ce qui a déjà été écrit ! Juste quand même 😉 « J’ai vraiment beaucoup aimé ». Je t’embrasse ma belle Kathy.

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  2. Catherine,
    C’est un texte magnifique et plein d’espoir et d’amour. La vie est au centre de toutes ces lignes. La vie avec un V dans sa dimension la plus sacrée. « Cheminer est préférable à l’attente de l’objectif ». Oui.
    Un jour après l’autre, l’on chemine et se construit.

    Très bonne journée.

    Aimé par 1 personne

      1. Merci Catherine. Il faut essayer de garder la foi et l’espoir. je sais que ce n’est pas toujours facile, et facile à dire.

        Pourrais-tu me dire si ma citation d’aujourd’hui a bien été mise en ligne, s’il te plaît ? J’ai fait une manipulation dans mes paramètres et je pense qu’il y a un problème.
        Je te remercie.
        Excellente journée

        J’aime

  3. Ma chère Catherine,

    Comme tes mots me touchent :
     » Et la petite mouche dans son bocal s’est posée parce qu’elle a vu le ciel, le soleil et le vent, le bocal a volé en éclats. Elle a vu que cela était beau et bon. Et quand on voit le beau, le bon avec le cœur, La paix est à portée de bonheur ! ».

    Trop géniale cette métaphore de la mouche dans son bocal…
    Je retiens ce symbole auquel je vais donner vie…en me fabricant un bocal que je vais décorer…etc…Et j’y déposerai, en plus des lumières, cet extrait que j’ai cité…

    Merci…merci…merci….!
    La vie est magnifique ; elle met sur ma route des personnes lumineuses…
    Des guerrières qui traversent la vie en portant ce flambeau de l’espérance…!
    Des femmes animées de hautes valeurs humaines …

    Douce soirée belle amie
    Tendresse
    Manouchka

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    1. Merci Manouchka ! Et si cet humble texte t’a fait du bien, c’est qu’il devait en être ainsi 😉
      J’ai repris cette idée de mouche dans son bocal à Esther Luette, que je salue puisqu’elle m’a amenée à cette réflexion dans un de ses précédents articles. C’est vrai il y a bon nombre de femmes qui moi aussi me font du bien par ce qu’elles portent en elles …
      Belle idée que celle de vraiment utiliser le bocal !

      Bonne fin de soirée mon amie,
      Tendresse,
      Kathy.

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  4. Bonsoir Catherine,

    Il.y à des moments comme ça où l’on se met à douter de tout et où le mieux, alors et d’avancer.

    Je suis content que tu aies retrouvé le chemin.

    Le psychanalyste espiègle que je suis pas me souffle néanmoins que ta façon d’écrire le verbe « battre » à la troisième personne du singulier du présent comme s’il s’agissait du bât qu’on met aux animaux de trait pour les contraindre à l’effort et à la tâche marque peut être que la libération n’est pas totalement achevée.

    Et c’est tant mieux. Cheminer est de loin préférable à l’atteinte de l’objectif !

    Bises.

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    1. Merci de ta réflexion Aldor … Je dois avouer que tu me touches plus que je ne l’aurai pensé avec ces mots. Sans doute que as tu raison puisque je réagis ainsi. Je sais que je ne suis pas au bout de ce chemin si parsemé d’embûches qui est le mien … Au moins suis-je à nouveau sur mon chemin 😊

      Aimé par 1 personne

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