Tout doucement, sans prévenir, il a oublié,
Des petits rien, c’est l’âge a t’on pensé,
Puis de grands pans de vie sont tombés,
C’est terrible, chercher, ne plus se rappeler !
Heures difficiles, jour après jour il s’isolait,
Ne comprenant pas, les yeux vagues il restait,
Sa tête se vidait tel un vase ébréché, cassé,
La maladie le dévorait, vicieuse, elle s’installait.
Un jour il est tombé, n’a pu se relever,
Il ne connaissait plus ses enfants, muré,
Sans faire de bruit, doux, il nous as quitté,
J’ai crié, non … pourquoi tu m’as laissée?
Je suis entrée dans une église, j’ai su, il était là,
Tout près de moi, il veillait, avait toujours été là,
J’ai enfin compris et j’ai ri, enfin tu es bien là,
Où que j’aille tu es là dans mon cœur … Papa !
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Oh Kathy comme ton poème sur ton Papa est touchant, c’est une ode à l’amour.
Ma belle mère avait la maladie d’Alzheimer et elle s’est effacée du monde tout doucement. Quelle souffrance pour ces personnes atteintes et pour leur famille : c’est comme si nous étions tous au bord d’un grand précipice et que l’être cher y glissait sans pouvoir la retenir ! Merci à toi et ton Papa est la j’en suis sûre et il doit être très fière de toi.
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Oui il est là souvent, je le sens et penser qu’il puisse être fier de moi me fait du bien ! Merci Cath, cela me met du baume au cœur !
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