Nous avons tous des blessures, des cassures,
Et nous enfilons bottes, casques et armures,
Pour résister à l’effondrement, à la fissure,
Surtout ne pas montrer le gouffre, la fêlure.
Et nous calfeutrons bien tout autour,
Dans un coffre secret fermé à double tour,
Mais c’est trop lourd, le coffre implose,
Et l’on se retrouve à terre, pauvre chose.
Rentre en toi, dis-moi ce qui te fais si mal,
Plonge dans tes profondeurs abyssales,
Je sais, tu as peur, une terreur, ça fait si mal,
Ressens en ton ventre cette douleur anormale.
Et quand tu auras vécu cela, tu pourras remonter,
Vers la joie, la lumière, tu en seras transportée,
Ce chemin sanglant de pierres, tu auras traversé,
Pour trouver en toi la paix, la joie, enfin t’aimer.
****

J’aime énormément ton dessin. Il évoque la belle personne que tu es, et il est très émouvant. e même que ton texte. Je sens que tu avances, comme j’ai avancé.
Je te serre dans mes bras, même si je ne te connais pas, ma soeur de coeur.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Merci ! Oui j’avance même si ce n’est pas une ligne droite, parfois je retombe mais c’est pour mieux me relever. Je t’embrasse petite sœur.
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Il faut que les maux sortent à un moment donné Catherine. Le silence, le refoulement finissent par faire de graves dégâts à l’intérieur de nous.
Bien sûr quand cela se fait c’est souvent très douloureux. Émotionnellement. On tombe, on s’effondre parfois, on va loin dans le bas et doucement en lâchant les souffrances on refait surface, on avance de plus en plus léger.
Tu exprimes tout cela très bien dans ce superbe poème.
Je t’embrasse bien affectueusement.
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Je suis tout à fait convaincue que les traumas, les refoulements doivent être résolus pour avancer, pour se nettoyer a l’intérieur. Merci d’avoir posé ces mots Marie. Bonne fin de journée, je t’embrasse tout aussi affectueusement.
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Même de dos on devine la beauté intérieure de cette femme sur l’image. La douleur personne ne souhaite la partager mais la taire et la combattre sans répit. Il faut garder l’espoir Catherine. Bon dimanche.
Pensée amicale..
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Merci Charef de ta bienveillance ! On ne peut vivre emplis de douleur, de souffrance, donc il faut que ça sorte même si ça fait mal. Je garde espoir, en fait j’en ai bien plus qu’il y a quelques mois parce que je suis sûre d’être sur la bonne voie. Douces pensées pour toi mon ami.
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Se libérer de la protection que l’on a tissé tel un cocon….Pour se protéger certes, mas qui en vient à nous entraver…Tel l’oisillon, il faut savoir se libérer de cette coquille pour reprendre son envol…
Tu nous proposes un texte et une réflexion profonde.
Mes salutations
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C’est tout à fait cela Kléaude. Une gangue, un cocon de protection qui n’a plus lieu d’être. Merci de cette réflexion. Amitiés.
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Oui, Cathy, on a tous nos casseroles. Et en mettant tes mots sur les maux,, tu le dis bien sûr beaucoup plus joliment. Mais ça n’en reste pas moins douloureux.
Est-ce à ce prix-là qu’on grandit ? Des fois, je me le demande… En tout cas la célèbre phrase de Nietzche, tout ce qui ne tue pas rend plus fort, me laisse quand même toujours plus ou moins septique. Ce qui rend fort – je pense, c’est de connaître ses faiblesses. Plus fort (en ce sens) et assurément meilleur. Enfin, je crois, parce que plus ouvert au autres, plus compatissant…
Et puis, c’est vrai aussi que « nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit » (Khakil Gibran)…
J’espère que tu vas bien, aussi bien que possible. Je le souhaite pour toi de tout coeur. Je t’embrasse affectueusement, ma chère Cathy. Prends soin de toi. A bientôt ❤
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Je crois que c’est un processus comme pour le deuil … Et qu’il faut vivre ce processus jusqu’au bout pour atteindre l’aube. Alors oui c’est beaucoup de souffrances, de dégoût, de violence, et je laisse sortir ce vécu de mon corps même si parfois ça me fiche par terre … Parce qu’il faut que ça sorte, je ne peux garder tout cela en moi. C’est comme un poison qui m’a trop longtemps » bouffée ». Donc je vais aussi bien que possible en effet, compte tenu des circonstances. Merci ma belle Solène de tes mots, je t’embrasse affectueusement ❤️
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